On retrouve des traces de la présence de Rodilhan loin dans le temps, Rodilanum, Rodiglano, Rodelhanum, Rodilianum, et ce à partir de 1108 dans le cartulaire de Notre Dame de Nîmes.C’est autour de Saint Martin de Quart, cité en 921 dans le même cartulaire, que se développera une activité ayant pour ossature principale l’ancienne voie domitia menant aux provinces et capitales de l’Est et par la suite lieu incontournable de passage vers la foire de Beaucaire.
Le village, ou plutôt la villa dans le sens de ferme, se situait à l’époque romaine vraisemblablement peu ou prou à l’emplacement de la commune actuelle.
L’implantation de populations se fera au long des siècles autour de lieux religieux comme le prieuré de Saint Jean de Polvelières, qui donnera son nom à l’église, ou l’église de Saint Martin de Quart, aujourd’hui détruite.
Les Rodilhanais resteront attachés à leur église même au plus fort des guerres de religion, ils la rebâtiront, ôpiniatrement, et cela leur vaudra le surnom de «Capelans» (curés en patois), transformé par la suite en «Capeluts» (porteurs de chapeau).
Si l’histoire de Rodilhan est ancienne, celle de la commune est récente puisque celle-ci fut déclarée le 17 mai 1961 et le premier conseil municipal sera élu le 28 janvier 1962 par les 308 habitants.
En effet en 1792 il fut décidé de la création des communes et Rodilhan fut intégrée, tout comme Caissargues et Garons, à Bouillargues afin de créer la nouvelle commune. Il faudra attendre 170 ans pour que Rodilhan s’émancipe, Garons et Caissargues l’ayant précédée dans le siècle.
Commune récente Rodilhan n’en est pas moins fière de ses racines et tournée vers l’avenir comme le démontre ses nombreuses activités et solides projets. Village à la périphérie de Nîmes il n’en demeure pas moins un authentique lieu de vie où les habitants trouvent plaisir à vivre. L’Histoire proche et locale est riche de ces nombreux événements.
Rodilhan se prononce RO - DI - YAN