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Nos ancêtres les romains
S’il est dorénavant incontestable que nos terres ont été habitées par des tribus d’autochtones gaulois, les romains ont colonisé et créé de nombreux territoires autour de Nîmes.
La ferme, ou plutôt la villa romaine qui était alors un vaste domaine à la manière de nos mas actuels, se situait plus ou moins à l’emplacement actuel du village. Peu de fouilles ayant été faites dans nos sous-sols, il est toujours difficile d’en évaluer les nombres et les emplacements exacts. Les églises, les bâtiments actuels sont toutefois de bonne références pour comprendre les activités de nos ancêtres à l’époque de la colonisation romaine.
C’est en 120 avant JC que le pays des Volques Arécomiques, peuplade venu remplacer sur ce sol des tribus Ibero-Ligures, fut envahi par les troupes de Rome, sous Marc Fontéus Pompée. Les traces des civilisations antérieures aux romains se trouvent dans les multiples oppida réparties autour de Nîmes (près de 24). La civilisation romaine laissera quant à elle beaucoup plus de traces avec ses nombreuses construction ou édifices d’art.
Rodilhan peut-être Rodilanum, Rodelhanum, Rodilianum, comme attesté à partir de 1108 dans le cartulaire de Notre Dame de Nîmes devait son nom, comme beaucoup de nos villages issus de ferme romaine, au propriétaire des lieux ... à moins que l’exception vienne confirmer la règle. Reste à savoir quel est ce nom, faute de trace et découverte récente, l’imagination sera la seule issue : Rodienses? ou Rodulus, Rudulus, Rodilius le propriétaire des lieux.
L’emplacement de Rodilhan, tout comme à notre époque d’ailleurs, était grandement stratégique par sa proximité de la voie Domitienne, construite à partir de 118 av JC, et qui reliait l’Espagne à l’Italie - voie stratégique pour le commerce et les armées romaines, et le peu de distance qui la séparait de la grande métropole nîmoise.
Sans nul doute Rodilhan sut profiter de ces terres fertilisées par le Buffalon et le Vistre, ainsi que de la société romaine pour se développer, preuve en sera les constructions religieuses qui se créeront à la fin de la domination romaine.